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Kamel Ouali

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Message  sympatic Sam 3 Nov - 18:30

Pour sa 7e année à la Star Academy, Kamel Ouali se concentre sur son rôle de metteur en scène du prime. Il s'appliquera à travailler sur les individualités de chaque étudiant, en respectant leurs univers musicaux. Une tâche ardue qu'il aborde avec envie et dynamisme.

Vous êtes l'un des rares professeurs présent depuis le début de la Star Academy...

Oui, mais cette année sera forcément différente car l'organisation du travail au château évolue. En effet, pour la première fois, les cours de danse ne seront pas obligatoires. En ce qui me concerne, la priorité devient clairement mon rôle de metteur en scène sur le prime. Chaque semaine, je dirigerai des ateliers spécifiques, uniquement destinés aux étudiants qui auront une chorégraphie le soir du prime. En revanche, je les verrai tous, une fois par semaine, lors d'un cours magistral, pour apprendre à les connaître. J'ai besoin de les rencontrer pour capter leur sensibilité artistique et leur proposer des scènes qui appartiennent à leur univers propre. A la différence des années précédentes, je vais me concentrer sur les individualités plus que sur l'esprit de groupe. Je serai particulièrement à l'écoute des étudiants et je leur proposerai, en plus, de participer à des ateliers dédiés à différents styles de danse comme le hip hop, le tango, la tecktonik...

Savez-vous déjà dans quelle direction vous allez diriger les étudiants ?

Absolument pas. Je tire mon inspiration des personnes que je rencontre. J'ai assisté aux castings et j'y ai remarqué certains candidats très intéressants. J'ai pu constater que des univers totalement différents y étaient représentés. Cela va rendre mon travail à la fois plus compliqué et plus intéressant.

Kamel Ouali 5231
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Message  Invité Ven 18 Jan - 9:49

Kamel OUALI
Date de création: 16/01/2008

Kamel Ouali 7775 « Mon métier n’est pas toute ma vie »
Depuis six saisons, Kamel Ouali est l’un des piliers de la Star Academy. Professeur de danse attachant et charismatique, il est aussi un créateur de talent, débordant d’énergie et d’imagination. Aujourd’hui, chaque rendez-vous que le chorégraphe de 36 ans donne au public à travers ses comédies musicales est un triomphe. Le modeste gamin de banlieue est devenu un exemple à suivre pour des milliers de jeunes qui ne croyaient plus en leurs rêves. Mais il a su rester humble devant le succès.?
— Kamel, vous voyez la vie en dansant depuis votre enfance ?
— Le véritable déclic s’est produit à l’école. Je prenais en charge les spectacles de fin d’année, et j’ai commencé à créer des chorégraphies sur les tubes de Michael Jackson.
— Faire carrière dans la danse a été tout de suite une évidence pour vous ?
— J’ai très vite attrapé le virus de cette discipline dure, mais tellement belle. Il s’est déclaré en moi quand j’ai suivi ma sœur à son cours de danse. J’avais 12 ans. Sa prof m’a demandé d’exécuter quelques pas. Je me suis éclaté. Et elle m’a choisi pour intégrer le spectacle. Là, j’ai su que je voulais devenir chorégraphe. Je voulais monter des choses, et pas spécialement qu’on me les apprenne.
— Quelle a été la réaction de vos parents en apprenant que vous vouliez devenir danseur ?
— Ils appartiennent à l’ancienne génération et sont d’une culture différente. Mon papa, qui a été coiffeur et maçon, ne voyait pas ce choix d’un bon œil. Il voulait que je poursuive mes études afin d’acquérir un vrai métier. Malgré tout, comme j’étais passionné, mes parents m’ont soutenu. Enfin, ma maman disait à mon père que je suivais des cours de gym… (Rires.)
— Vous souvenez-vous de votre premier casting ?
— Oui, j’avais 17 ans. On cherchait dix danseurs pour accompagner Sylvie Vartan.
— Aujourd’hui, tout le monde s’arrache vos services, aussi bien dans les domaines de la mode et de la danse que de la comédie musicale. Comment sélectionnez-vous vos projets ?
— Depuis longtemps, j’ai dû faire des choix afin de m’occuper de façon plus sérieuse des grands projets dans lesquels je m’engage. Je ne donne plus de cours de danse depuis longtemps, par exemple. Généralement, je suis l’initiateur des spectacles sur lesquels je travaille. Cela a été le cas pour « Le Roi Soleil » et pour « Cléopâtre », qui sera prochainement à l’affiche au Palais des Sports de Paris. J’aime me mettre en danger.
— Une chose est sûre : vous êtes le grand gagnant parmi les professeurs de la Star Academy. Vous êtes vacciné contre la grosse tête ?
— J’ai eu la chance d’exercer ce métier très tôt. Donc, de savoir et de voir qu’un jour, c’est l’un, et le suivant, un autre. J’ai aussi des bases assez solides. Nous sommes douze frères et sœurs. Il ne se passe pas un jour où je ne téléphone pas à ma maman. Tous les dimanches, je vais la voir, ne fût-ce qu’une heure. Ce sont des repères importants. Et puis, dans la famille, on est franc avec moi. S’ils aiment beaucoup quelque chose, ils n’en parleront pas trop. Si c’est l’inverse, ils ne se gêneront pas ! Quant à ma mère, elle est assez en retrait. Il lui arrive de me dire : « Tu as l’air très fatigué, tu me fais penser à ton père, tu es beau aujourd’hui… » Comme toutes les mamans, quoi ! Je sais d’où je viens. Mes origines sont modestes. Je connais la valeur de l’argent. Donc, je ne vais pas tout d’un coup péter un plomb. Ensuite, mon métier n’est pas toute ma vie. Avoir la grosse tête, c’est s’enfermer dans des idées malsaines.
— Sur le plan professionnel, vous avez réalisé votre rêve de gosse. Et sur le plan privé ?
— Je ne pourrai jamais vivre sans amour. Mais aujourd’hui, allier vie sentimentale et vie professionnelle est difficile pour moi. Je suis toujours sur la brèche.
Vous êtes de l’aventure Star Ac’depuis 2001. Quels ont été vos plus grands coups de cœur artistiques ?
— Sofia est l’élève avec qui je ne me suis le plus éclaté. J’ai passé des moments extraordinaires avec elle. C’est une artiste complète. Ensuite, il y a eu de belles rencontres humaines avec des candidats qui ne dansaient pas spécialement bien : Jenifer, Nolwenn, Grégory, Maureen, qui vient de quitter le château. Avec eux, il y a eu un échange. Bon, il faut aussi que les élèves m’inspirent…
— Cette année, le cours de danse n’est plus pris en considération. C’est logique, selon vous ?
— A la base, c’était une demande de ma part. Je ne voulais plus trop faire partie des évaluations. En plus, la production souhaitait que je participe au prime time. Bref, c’était assez complexe. Nous avons trouvé une formule intermédiaire qui, finalement, ne fonctionnait pas. Donc, au bout d’une semaine, mon cours était de nouveau obligatoire et on m’a demandé d’assister à nouveau aux évaluations. Comme je travaillais à l’étranger, c’était impossible. Sans oublier que j’avais d’autres projets, pour lesquels je m’étais déjà engagé. Par contre, j’ai réussi à être présent le lundi. Les évaluations sont faites en deux temps.
— Votre cours est le plus dur au château, ce qui génère une bonne dose de conflits…
— Croyez-moi ou non, les élèves sont contents d’y venir. Je les respecte, mais je sais aussi que je leur demande beaucoup. Ceux qui restent sur leurs acquis ne me séduisent pas. Moi-même, je n’ai jamais été épargné en démarrant dans ce domaine. C’est certainement pour cela que je leur demande à tous d’être courageux dans l’effort. La danse est une discipline des plus complexes et très exigeante.
— Vous avez dansé avec Maurice Béjart en personne. Que retenez-vous de lui ?
— Pour moi, c’est LE chorégraphe qui a su faire avancer la danse. Quand il pénétrait dans une salle de répétition, il n’avait pas besoin de demander le silence. Le silence se faisait tout seul. C’était quelqu’un d’exceptionnel. Je me souviens de notre première rencontre. J’avais 16 ans. Ce qui m’a le plus frappé, c’est son regard et sa paix intérieure.
— Et que vous a-t-il appris qui vous aide encore aujourd’hui ?
— A canaliser le stress. A ne pas me faire submerger par lui et, surtout, à ne pas le propager, dans toutes les circonstances de la vie.
Maxime Quentin
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