Pauvre France
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Le déclin des services publics

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Message  sympatic Lun 30 Avr - 11:45

La gauche, les pseudo-réformes de l'Etat et le déclin des services publics


Le premier pilier de l’État, c’est la constitution. Le principal mérite d’une constitution est l’ancienneté, la patine qui en fait un texte sacré que personne ne doit être tenté de plier à sa guise. Aucune constitution n’est parfaite mais une constitution ancienne a plus de chances d’être respectée qu’une nouvelle. Longtemps le vice de la France avait été son instabilité constitutionnelle : quinze régimes, seize constitutions en un siècle et demi ! En instaurant la Ve République, le général de Gaulle pensait mettre fin à cette instabilité. Il y réussit d’autant mieux que le régime, après avoir franchi le cap de la mort de son fondateur, réussit le virage du passage à gauche en 1981. Mitterrand qui avait pourtant dénoncé avec véhémence « Le coup d’État permanent » que représentaient ces institutions eut la sagesse de ne pas les remettre en cause.

On peut seulement se demander si, toutefois, bien que fidèle à la lettre des institutions, la cohabitation de 1986-1988 ne fut pas une grave entorse à leur esprit. C’est ce que pensèrent Marie-France Garaud et Raymond Barre. Michel Debré, rédacteur de la constitution, ne le pensa pas.

La vraie rupture fut l’instauration du quinquennat en 1999, à l’initiative conjointe de Chirac et de Jospin. Si la gauche n’avait pas été au pouvoir, il n’est pas sûr que le président de la République aurait trouvé pour ce faire une majorité. Comme il arrive presque toujours quand l'idéologie s’en mêle, les effets furent à l’inverse du but recherché. La principale victime de ce changement fut le Parlement, singulièrement l’Assemblée nationale qui, désormais élue dans la foulée de la présidentielle, y a perdu ce qu'elle avait encore d’autonomie. La fonction présidentielle s’est apparemment renforcée au détriment du premier ministre comme l’a montré l’attelage Sarkozy-Fillon, mais le président, devenant un peu son propre premier ministre, a perdu une partie de la hauteur de vue qui devait être la sienne dans le dessein primitif.


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