Oui, il faut une alternance !

Voilà dix ans que sévit le socialisme technocratique de Hollande et de Mac' ^O qui se traduit par un pouvoir toujours plus centralisé, des impôts et taxes toujours plus nombreux et pesants, des dépenses publiques sans fin et une dette qui s’est alourdie de 1 000 milliards d’euros.


A ce tableau calamiteux il faut ajouter l’explosion des violences, la montée des communautarismes, l’impuissance à juguler l’immigration.

Et, cerise sur le gâteau, l’exercice macronien d’un pouvoir vertical et solitaire.


La France a reculé :

1. économiquement comme en témoigne le déficit de son commerce extérieur qui va s’aggravant qui a atteint en 2021 un sommet avec 85 milliards de déficit ;
   
   
2. intellectuellement comme le montrent les classements PISA de notre système éducatif ;
   
3.  socialement avec une société de plus en plus éclatée et l’accroissement du nombre des pauvres.
   
   

Un sursaut est nécessaire :
Seule une alternance avec un projet alternatif le permettra. Ce projet, il existe, c’est celui de Valérie Pécresse.

Complet, il est construit, cohérent, financé et veut s’attaquer à tous les maux dont souffre la France afin de redonner confiance dans son destin et aux Français, la foi dans l’avenir.

Ce projet, la candidate des Républicains l’a exposé à plusieurs reprises et elle en a présenté une synthèse remarquable lors de sa réunion publique du Cannet.



A ma grande stupéfaction, j’ai entendu le commentaire de la chroniqueuse de BFMTV, énoncer qu’elle ne voyait pas de différence avec le programme de Macron et affirmer qu’elle n’avait pas parlé du pouvoir d’achat, sujet principal de préoccupation des Français.



Escroquerie intellectuelle ou malhonnêteté, l’un ou l’autre. Il faut avoir le cerveau d’un bigorneau pour énoncer une telle sentence.

La chaîne en continu devrait inviter des gens plus armés intellectuellement pour faire les exégèses.



Mais ce message est véhiculé par tous les macronistes, et fait partie des éléments de langage élaborés par la cellule communication de l’Elysée :
Il est abondamment relayé par les partisans de Zemmour, allié en la circonstance. Il importe de dénoncer cet argumentaire spécieux qui est tout simplement scandaleux. Probablement s’agit-il d'obéir à des mots d’ordre visant à influencer les téléspectateurs ?




Macron n’a pas de programme ; son bilan, on le connaît.

Alors pour instruire un peu notre chroniqueuse, je lui propose quelques différences parmi beaucoup d’autres :

1. Macron ne propose pas de rétablir une vraie politique familiale, ni de banque de la jeunesse pour rétablir l’égalité des chances ;
   
2. ni de plan orsec pour la justice avec de nouveaux moyens carcéraux ;
   
3. ni de nouvelle politique de la santé avec 4 000 docteurs juniors répartis dans les déserts médicaux !
   
4. ni de choc sécuritaire pour rétablir l’ordre ;
   
5. ni de juguler l’immigration clandestine et contrôler l’immigration légale avec des quotas ;
   
6. ni de défendre correctement la laïcité en ayant par exemple une position claire sur le port du voile islamique ;
   
7. ni de faire une grande réforme de décentralisation ;
   
8. ni de s’attaquer à la bureaucratie administrante en réduisant le nombre des fonctionnaires … Excusez du peu !
   

Quant au pouvoir d’achat, Valérie Pécresse veut traiter le sujet par le bon bout, celui de la feuille de paie et pas celui des chèques en bois qui tombent du ciel.

Bref, il y aurait encore tant de sujets à énumérer.

Pécresse a un vrai projet d’alternance et une vraie capacité à gouverner ; elle est entourée par une équipe de France talentueuse composée de femmes et d’hommes ayant fait leurs preuves et expérimentés dans l’exercice du pouvoir.


Elle a la réputation de faire ce qu’elle a annoncé. Personne, même pas Macron, ne peut rivaliser en la matière.

Je me demande si c’est vrai qu’un quart des électeurs de François Fillon s’apprêterait à voter pour le sortant. Si c’est le cas, ils se fourvoient. **Zemmour-Le Pen, c’est l’aventure. Fake news ?


Puisque il y a une sorte de primaire à droite et à l’extrême-droite pour obtenir la seconde place décisive il y a quelques éléments de réflexion à ceux qui se laisseraient séduire par les deux autres candidatures.


Eric Zemmour, le chroniqueur, est certes un beau parleur et les échos de sa campagne sont largement relayés par les médias.

Il a fait le buzz comme on dit. Ses partisans sont d’une rare agressivité sur les réseaux sociaux et tirent sur tout ce qui bouge, et surtout sur Valérie Pécresse.

Il a fait référence au RPR pour se positionner, mais c’est plutôt le Front National qu’il a ressuscité, quand on observe tous les ralliements qu’il attire et les relents pétainistes de son fonds de pensée.

Et si vous vous accrochez à Guillaume Pelletier pour faire croire qu’il recrute aussi chez Les Républicains, sachez qu’en ce qui le concerne, il s’agit plutôt d’un retour aux sources.

Côté programme on hésite entre l’amateurisme des propositions et la démagogie la plus basique. On imagine mal comment il pourrait être mis en application et surtout avec qui.

Car côté compétences et expérience du pouvoir, autour de lui, c’est le désert des Tatares.


S’il y a encore des fillonnistes qui s’’apprêtent à voter pour lui, ils sont prévenus. Ce sera un vote perdu ; exactement comme celui de Marine l'a été avant lui. L’alternance avec Zemmour, ce serait une aventure dont la France, dans l’état où elle se trouve, n’a pas besoin.


Nous ne serions pas mieux lotis avec Marine Le Pen. La candidate du Rassemblement national a l’expérience de trois campagnes présidentielles. Elle sait donc mieux que quiconque se couler dans les aspirations populaires. Mais peut-on la suivre dans un projet qui évolue au gré du vent ?

1. Contre l’euro, mais le vent souffle en sens contraire, donc exit le retour au Franc.
   
2. Pour le retour à la retraite à 60 ans, mais ça n’est pas tenable, donc maintien du statut-quo qui pourtant n’est plus tenable lui non plus.
   
3. Pour le reste on est entre programme anti mondialiste à la Mélenchon et anti-européen à la Dupont Aignan. Les extrêmes se touchent.
   

Là encore, on imagine mal comment son projet pourrait être mis en œuvre et là encore, avec qui. Le Rassemblement national qui est un courant de pensée avec un support électoral non négligeable n’a jamais eu la capacité à faire élire ni à rassembler des personnes expérimentées ayant l’expérience du pouvoir à un haut niveau.

Gouverner la France ne s’improvise pas ! Elire Marine Le Pen serait aussi une aventure, avec un risque supplémentaire, c’est que les vieux réflexes (ou démons) de la droite nationaliste ne reviennent au galop avec le réflexe autoritaire (dictatorial) qui est dans son ADN.


L’alternance crédible et responsable, sans risque démocratique, c’est Valérie Pécresse, et elle seule, peut l’apporter.
Vous l’avez compris, le seul vote d’alternance, c’est le bulletin Pécresse,

Les autres n'auraient pas le pouvoir d'empêcher la réélection de Macron
Merci à Philppe Majchrzyk pour cet excellent message !